Comment se tirer une balle dans le pied et passer totalement inaperçu?

3 faits à savoir sur les blogues

Pendant plusieurs années j’ai eu peur de publier. J’avais peur de la critique, peur de la foudre du public, peur de ne pas être aimé.  J’ai fini par me résonner et passer à l’action. Le 6 janvier 2019, j’ai lancé mon blogue dans la blogosphère. J’ai mis en ligne un seul et unique article dans un blogue sans structure, sans thème principal, sans leitmotiv. Rien… juste un seul article!…Sic

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Pour tout vous dire, même si je n’avais qu’un article, rachitique, en dehors des normes voire presque inintéressant , j’en étais fière, car je venais de gagner une de mes plus grandes batailles. J’avais osé me lancer et passer à l’action.Vous me direz que c’est un peu léger et pas vraiment héroïque. Donc en apparence, le lancement de mon blogue semblait être un acte plutôt insignifiant et qui n’apportait pas, vu son contenu, une grande valeur ajoutée à la blogosphère. Et entre vous et moi, il n’y a pas eu foule à se partager sur Facebook:

«Hey! Gang! Il y a Natacha qui a publié son blogue, allez le voir! C’est trop cool , il y a juste un article!»

On est d’accord… Je venais de me noyer dans l’océan des blogues avec mon article. 

Alors pourquoi vouloir bloguer?

Pour être à la mode? Pour me faire connaître? Pour vivre mon «trip» narcissique? Pour réaliser et partager mes idées? Pour aider le plus de gens possible? Pour être libre financièrement? Pour changer le monde?Aujourd’hui, le fait de bloguer est devenu une activité à première vue facile, simple et accessible à tous et à toutes. Il suffit, dans le fond, de publier soit des articles, des ebooks, des vidéos, des podcasts et de les mettre en ligne. De plus, la simplicité pour avoir un site internet, un nom de domaine et être hébergé est stupéfiante.Ensuite, il devient aisé de donner son opinion, de montrer ses talents et de partager ses expériences. Mais, en contrepartie, c’est difficile de se renouveler et d’être originale avec les multitudes de possibilités qui surgissent au quotidien.  

Saviez-vous que:

» Au printemps 2011, on dénombrait au moins 156 millions de blogues et pas moins d’un million de nouveaux articles de blogue publiés chaque jour ? On recensait, en 2012 , 31 millions de blogues aux États-Unis alors que dans le monde on estime à trois millions le nombre de blogues qui naissent chaque mois.» 

Je n’ose penser, aujourd’hui à combien s’estime l’ampleur de ces naissances.Nous sommes dans l’ère de l’information et celle-ci pullule de tous les bords et de tous les côtés. Alors la sensation de n’être qu’une minuscule petite goutte dans un océan est envahissante et peut limiter les actions. Et puis, l’air de rien, c’est complexe aussi de réussir à se faire référer, à sortir du lot et à capter l’attention.Alors, pourquoi plonger dans cette aventure et prendre le risque de s’y noyer? Que puis-je apporter de plus dans cet océan? Dans une autre vie, je naviguais dans le milieu du cinéma et de la télévision à une époque où internet était encore à ces balbutiements. Dans ce temps-là, la complexité et la compétition pour réussir à se faire distribuer et avoir du financement étaient toutes deux omniprésentes dans le processus de création. C’était très difficile d’obtenir des subventions pour créer son film et d’avoir l’espoir de se faire diffuser. Il fallait être à la mode, avec des acteurs connus, un sujet qui plaît et de l’argent en attendant les réponses. Bref, les exigences, les critères et la compétition étaient féroces. C’était difficile, voire impossible, de se faire connaître et de partager ses créations; même que de les mettre au monde devenait un combat de tous les jours. Sans expérience ni contact, c’était presque voué à l’échec.

1. Un blogue: nouveau canal de communication et d’expression

Puis, il y a un peu plus de dix ans, les blogues ont commencé à se répandre et j’ai vu là un moyen de diffusion extraordinaire, sans une contrainte pour y accéder. C’était un soulagement que de découvrir une autre manière de faire pour partager ses créations et sortir de son isolement. On pouvait utiliser ce médium pour écrire des articles, des commentaires, créer des films et partager ses créations. 

« Un blogangélisme pouvant être francisé en bloguecarnet Webcybercarnet ou bloc-notes, est un type de site web — ou une partie d’un site web — utilisé pour la publication périodique et régulière d’articles personnels, généralement succincts, rendant compte d’une actualité autour d’un sujet donné ou d’une profession. À la manière d’un journal intime, ces articles ou « billets » sont typiquement datés, signés et présentés dans un ordre antéchronologique, c’est-à-dire du plus récent au plus ancien.» Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Blog

J’ai fini par quitter le milieu du cinéma sans avoir lancé de blogue et j’ai commencé une carrière dans la vente. En parallèle, j’ai continué à apprendre sur la gestion des entreprises et des finances. Pour ce faire, je suis allée étudier aux Hautes Études Commerciales à Montréal (HEC). J’ai apporté une valeur ajoutée à mes connaissances, mon expérience et mon expertise. Malgré ce virage tant au niveau personnel que professionnel, j’étais toujours attirée par l’idée de créer un blogue. Avoir un blogue, c’est avoir un moyen de diffusion extraordinaire où l’on peut sans contrainte éditer ses articles et ses ebooks; faire du montage et diffuser ses photos et ses films; proposer ses formations; offrir du coaching; donner de l’information; faire la promotion de son livre; vendre ses produits… Bref, c’est un vrai magasin de bonbons pour toutes les créatrices, créateurs qui aiment avoir comme médium un ordinateur.

2. Bloguer: une nouvelle carrière sur le marché

Entrepreneure, j’ai été très vite attirée  par l’idée de devenir une « infopreneure ». La perspective de me créer un revenu passif et de devenir libre financièrement est, à mon sens, tout à fait réaliste. Même si, à l’époque, il n’y avait pas beaucoup de blogueurs et blogueuses qui vivaient de leur blogue, dès le début j’étais convaincue du potentiel. Aujourd’hui , beaucoup en vivent.Au début de son histoire, le «blogging» était plutôt considéré comme un passe-temps narcissique fustigé par les critiques. 

« Bien que la plupart des blogueurs hésitent à donner une définition claire de leurs intentions, les blogs servent principalement à l’auto-représentation se formant alors autour des affects et des idées propres à leur(s) auteur(s). Utiliser un blog représente en effet un moyen de définir son identité, particulièrement une identité en ligne. C’est pour cette raison que la presse et l’opinion populaires sont parfois amenées à fustiger ce qu’elles considèrent comme l’égocentrisme des blogs… »       Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Blog

Le web 2.0

Puis le blogage a vécu un virage, il y a quelques années, avec l’arrivée du WEB 2.0:

«Les composants des sites Web 2.0 (et la popularité des blogues et des réseaux sociaux) existent grâce à la possibilité d’offrir des mini-pages d’accueil, un espace de stockage, votre propre messagerie, un lecteur de musique et le partage de photos, de vidéos et de signets qui étaient initialement des technologies de «première génération». netlingo.com

« La technologie n’ouvre que la fenêtre d’opportunité. Les marketeurs et leurs marchés créent de nouveaux produits qui tirent profit des technologies Web 2.0. Alors que le Web 1.0 connectait les utilisateurs aux réseaux informatiques pour recevoir du contenu, les technologies Web 2.0 connectent également les personnes entre elles pour produire et partager du contenu. »  Judy Strauss, Raymond Frost (2014)  «E-Marketing – Seventh Edition» , 7 ed. , Pearson

Le pouvoir a changé de main. De l’acheteur au vendeur, l’opinion des consommateurs a commencé à avoir de l’importance  et à être prise au sérieux. Internet devient de plus en plus un outil incontournable. Les blogues se transforment en références et les blogueurs et blogueuses deviennent des influenceurs.

Un influenceur est une personne active sur les réseaux sociaux qui, par son statut, sa position ou son exposition médiatique, est capable d’être un relais d’opinion influençant les habitudes de consommation dans un but marketing. Les influenceurs sont sollicités par les marques, les entreprises afin d’améliorer leur communication, ainsi que dans le cadre d’actions publicitaires. Les influenceurs travaillent majoritairement sur les réseaux sociaux en influençant de nombreux abonnés à travers leur compte Instagram ou encore leur chaîne YouTube. Ils ont un rôle d’intermédiaire entre les entreprises et leurs potentiels clients. https://fr.wikipedia.org/wiki/Influenceur

Je voulais me lancer dans cette activité, non pas parce que je étais narcissique mais parce que je voyais trop dans le «blogging» un potentiel créatif incroyable et un canal de communication enfin accessible. Je ne voulais plus diffuser des films de fiction ou des émissions, je voulais transmettre mes connaissances, créer des formations, écrire des articles et faire des vidéos.

3. Le «Blogging»: une nouvelle carrière

Comme je vous l’expliquais dans mon article « Les premiers pas d’une blogueuse », même si vous lisez le Jour 1, j’ai eu l’idée que plus tard de faire une chronique avec mon expérience. Au début, après avoir lancé mon article, je me suis mise simplement à écrire un genre de journal de bord sans trop savoir où j’allais. Je n’avais aucune idée à savoir quelle direction prendre et comment atteindre mes objectifs. Je n’avais pas de mission, de leitmotiv, ni de sujet principal. J’ai passé des semaines voire des années à comprendre comment faire un site, comment utiliser WordPress, comment créer des pages, comment utiliser les webiciels, comment trouver les extensions, comment changer les couleurs, télécharger des fonts, traduire un thème, créer de pop up, etc. bref je m’étais concentrée sur le contenant et j’avais complètement oublié en chemin l’importance du contenu. Une fois que je l’ai lancé mon blogue, je me suis vite rendu compte qu’il me manquait trop de paramètres pour enclencher un processus marketing et une continuité dans les actions posées afin de pouvoir monétiser mon blogue. J’avais fait le grand saut et plongé dans l’océan. Maintenant, je me devais d’apprendre à nager. 

Au bas de l’échelle

Au début, j’étais plutôt perdue et j’avais vraiment l’impression de me noyer. Je commençais à voir l’ampleur de mon défi. Je découvrais à quel point c’était une nouvelle carrière que j’étais en train de me bâtir. Je savais que vivre de mon blogue était possible, mais que j’avais des nombreuses étapes à faire avant. J’ai vite compris que vouloir créer un blogue rentable, c’était comme si je voulais  démarrer mon entreprise. Je devais avoir soit une idée de service soit un produit à vendre, idéalement avoir les deux c’était plus productif. Ensuite, j’ai réalisé que je me devais de faire un genre de plan d’affaires pour connaître mon marché, la faisabilité de mon projet, la pertinence de mon idée, les étapes à faire, ma disponibilité et mon budget. Comme je veux devenir une blogueuse et une infopreneure à succès, je devais  me spécialiser sur un sujet et devenir un(e) expert(e). Par la suite, écrire de bons textes avec une valeur ajoutée, réussir à avoir du trafic et le plus dur, réussir à capter l’intérêt, à me faire aimer et réussir à garder le contact avec mes visiteurs(ses). En fin de compte, quoi qu’on fasse, c’est notre personnalité et notre unicité qui va finir par faire la différence et nous tisser une place dans la blogosphère

Est-ce que je me suis tirée une balle dans le pied en commençant mon blogue avec un seul article?

Oui! C’est évident! Pendant les premières semaines, les premiers mois, ce n’était pas vraiment intéressant d’aller sur mon blogue. J’ai dû en perdre plusieurs, car il n’y avait pas grand-chose à y lire. Alors oui, je me suis tiré une balle dans le pied en lançant mon blogue sans plan, sans objectif précis avec juste un article. Mais… la magie d’internet lorsque l’on commence à vouloir y faire sa place, c’est que PERSONNE, au début, ne nous connaît. Alors j’ai pu faire mes premiers pas, trébucher, me cogner la tête, me relever, recommencer sans que cela ait eu de l’impact sur ma clientèle… Je n’en avais tout simplement pas encore. J’ai fini par apprendre à marcher et parce que je m’étais donné le droit d’avancer, j’ai fini par courir plus vite encore. Dans le fond, l’important, quel que soit son domaine de prédilection, c’est de faire le grand saut pour réaliser son objectif et vivre ses rêves. Pour ma part, cela fait environ de 12 ans que je voulais faire mon blogue. Et! Oui! 12 ans! Quels que soient les événements de la vie et ses rebondissements, j’ai réalisé avoir été dans ce dossier une « retardataire chronique ».

En résumé

  • Reconnaître nos bons coups
  • Trouver le médium qui nous ressemble
  • Passer à l’action  en primordial                
  • Savoir quels sont nos objectifs
  • Quelle est notre expertise
  • Planifier notre emploi du temps
  • Faire un plan d’action et étudier notre marché
  • Prendre le risque de commencer
  • Mettre en ligne son blogue

Conclusion

Tenez-le pour dit! Vivre au quotidien la léthargie de l’inaction a vraiment finit par brimer mes énergies. Alors, même si je me suis tiré une balle dans le pied, je suis heureuse de l’avoir fait. Quelle que soit la quantité d’articles qui n’ont pas été faits, le nombre de formations en suspens parmi toutes mes connaissances ou des e-books dans ma tête, l’important est que je sois passée à l’action.

Attendre de ne plus avoir peur est une quête sans fin.

Par contre, cela ne s’est pas fait d’un coup de baguette magique, c’est en passant au travers de trois étapes cruciales que j’ai réussi à passer à l’acte et me lancer dans l’aventure du «blogging». Je vous en parle dans mon article du jour 3 : « Comment vaincre, en 3 étapes, les pièges de l’inaction ? » mais avant je vous donne rendez-vous au  jour 2  pour découvrir «Les aveux d’une retardataire chronique».

P.S.: Je me souviens d’avoir lu Panoramix dire quelque chose du genre à Astérix: » Maintenant qu’ils ont découvert la peur, ils peuvent montrer leur courage car il n’y a pas de courage sans peur!» … 😉 

Natacha Howard


Entrepreneure, artiste et taekwondoïste, diplômée aux Hautes Études Commerciales (HEC Montréal) en Gestion d'entreprise, fille d’entrepreneure, Natacha est, aujourd'hui, propriétaire d'une entreprise avec son conjoint.
Anciennement conseillère financière pour la Financière Sun Life, ainsi que conseillère en rénovation et productrice en télévision, elle veut utiliser ses nombreux talents et sa passion pour la vie pour inspirer les femmes à croire en elles et à vivre la vie de leur rêve, libre, riche et heureuse.

Natacha Howard

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